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Rencontre avec une obstétricienne-gynécologue

Faire des études en médecine, plusieurs en rêvent! Quel genre de parcours académique et professionnel peut nous amener dans ce domaine et surtout, quel peut être le quotidien de ces spécialistes? Nous avons eu l’opportunité d’approfondir le sujet avec Dre Gabrielle Cassir, obstétricienne-gynécologue, dans le cadre de notre balado sur les Portraits professionnels et voici quelques points marquants. 

Pour la Dre Gabrielle Cassir, le choix d’aller en obstétrique-gynécologie s’est présenté de lui-même. Alors qu’elle se dirigeait plutôt vers le milieu des communications et du journalisme, Dre Cassir a eu la piqûre pour le corps humain lors d’un cours de biologie optionnel au Cégep. Elle a changé son choix de carrière pour finalement se diriger vers la médecine. Son parcours a été plutôt direct, car elle avait les notes pour entrer dans ce qu’on appelle l’année préparatoire au doctorat en médecine. Durant cette année, les bases fondamentales en sciences pures, humaines et sociales sont enseignées afin d’accéder au doctorat en médecine (source : Université de Montréal). Lors du doctorat en médecine, d’une durée régulière de quatre ans, l’étudiant.e en apprend plus sur les différentes branches du domaine, soit la pédiatrie, la cardiologie, l’obstétrique, etc. Les deux premières années sont très théoriques et c’est à ce moment que Dre Cassir a eu la piqûre pour l’obstétrique-gynécologie et la pédiatrie. Un premier stage a renforcé son sentiment et elle s’est spécialisée en obstétrique. Ce qui distingue le parcours de Dre Cassir, c’est qu’elle a aussi obtenu une surspécialisation en grossesses à risques élevés. En tout, on parle de plus d’une dizaine d’années à l’université. 

Lorsque la Dre Cassir nous raconte son quotidien, on sent toute la passion qui l’anime. C’est d’ailleurs un élément qu’elle mentionne être important pour vouloir poursuivre des études en médecine et travailler dans le milieu. Une bonne empathie et la capacité à prendre des décisions rapidement et avec confiance sont aussi des qualités nécessaires pour évoluer dans le domaine médical. Outre ces importantes qualités, la Dre Cassir rappelle qu’être docteur, c’est aussi devoir travailler de longs quarts de travail ou encore rater des événements familiaux parce qu’on est de garde ou qu’on est très occupé pendant les études. Pratiquer ce métier vient avec le fait d’accepter certains sacrifices du côté personnel et les futurs médecins doivent en être conscients.

En tant que docteure en obstétrique-gynécologie, avec une surspécialisation en grossesses à risques élevés, la Dre Cassir a des journées typiques qui sont séparées entre la clinique, les échographies et les accouchements. Dans son cas, sa semaine se divise en deux journées passées en clinique externe où elle rencontre ses patientes enceintes, une journée en salle d’accouchement, une journée à la clinique de l’hôpital et une journée en échographie. Ces journées sont bien remplies, puisqu’elle commence environ vers 9h30-10h du matin et termine entre 17h30-19h! En tout, elle peut voir jusqu’à trente patientes par journée passé à la clinique. 

Durant ces journées en clinique, la Dre Cassir fait des suivis de grossesse, autant pour les régulières que pour celles qui sont plus à risque. Elle agit comme personne-ressource auprès de ses patientes et les accompagne dans leurs décisions. 

Une autre partie de son travail, c’est d’être en salle d’accouchement et d’accompagner les mamans durant ce moment. Ce sont de grosses journées où la Dre Cassir couvre aussi les urgences obstétriques. 

Enfin, la Dre Cassir s’occupe aussi des échographies. Elle explique qu’il y a plusieurs échographies à réaliser tout au long de la grossesse et que ces moments sont parmi ses préférés puisqu’elle a l’occasion de discuter avec la patiente et d’offrir du soutien et des conseils. Certaines échographies sont plus difficiles que d’autres, surtout lorsque des anomalies ou des complications de grossesse sont présentes.

Comme on a pu le constater au fil de notre entrevue avec la Dre Cassir, le quotidien d’une obstétricienne-gynécologue est loin d’être de tout repos! Par contre, c’est un métier gratifiant, qui vient directement en aide à des centaines de femmes. 


Vous voulez en savoir plus sur la profession? On vous invite à écouter notre entrevue avec la Dre Gabrielle Cassir juste ici et à consulter le site de l’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec.